Les Auteurs

Né en 1818 à Paris, il s’enfuit dès l’âge de neuf ans de sa famille d’accueil pour s’engager comme mousse, s’en suit une vie d’aventures et de voyages à travers le monde.

A partir de 1856, Gustave Aimard se met à écrire et publie à un rythme effréné des romans et nouvelles ayant pour cadre l’Ouest américain, l’océan ou les bas-fonds parisiens. Ses romans sur le Far West connaissent un grand succès populaire aussi bien en France qu’aux Etats-Unis. Gustave Aimard a écrit Les bisons blancs en 1876.

Personnage controversé (on ne sait s’il vécut véritablement ses aventures ou si elles ont été fantasmées), Gustave Aimard décède à Saint-Anne en 1883 atteint de la folie des grandeurs.

Née en 1877 à Genève, fille d’exilés russes, elle découvre l’Algérie à 20 ans. Convertie à l’Islam, elle mène une vie de vagabonde et sillonne le désert en tenue de bédouin sous le nom de Si Mahmoud Saadi à la rencontre des habitants.

En 1899, Isabelle Eberhardt découvre El Oued, au sud-est de l’Algérie, qui deviendra son lieu de prédilection. Deux ans plus tard, Isabelle Eberhardt épouse un sous-officier Spahi, musulman français.

En 1904, à seulement 27 ans, elle décède suite à la crue d’un oued. La plupart de ses écrits : journaux, carnets de route, nouvelles sont publiés à titre posthume. Cette édition reprend des nouvelles écrites entre 1900 et 1904.

Né en 1890 à Brive-la-Gaillarde, il écrit durant sa jeunesse des poèmes et collabore dès 1913 à la NRF. Louis Chadourne se lie d’amitié avec Gide, Crémieux et Larbaud. Il publie à vingt-neuf ans son premier roman : « Le maître du navire ».

En 1920, Louis Chadourne part aux Caraïbes sur le même navire que l’aventurier Jean Galmot, qui lui inspirera le personnage de Carvès.

En 1922, Louis Chadourne publie « Terre de Chanaan », un an après paraît « Le pot au noir » dans lequel il décrit la misère sous les tropiques. Louis Chadourne décède en 1925 des suites d’une blessure contractée pendant la guerre. Ses autres œuvres sont publiées à titre posthume. Mac Orlan voyait en lui l’un des écrivains les plus prometteurs de sa génération.

Née Catherine O’Flaherty en 1850 à Saint-Louis (Missouri), elle reçoit une éducation traditionnelle dans une famille d’origine irlandaise et française. A 20 ans, elle épouse Oscar Chopin et s’installe en Louisiane. Douze ans plus tard, son époux décède et la laisse criblée de dettes avec six enfants.

De retour à Saint-Louis en 1885, Kate Chopin se met à écrire l’essentiel de son œuvre. Ses nouvelles sont saluées par les critiques mais la parution de son roman « L’Éveil », aujourd’hui considéré comme un chef d’œuvre, provoque un tollé dans la société puritaine d’alors. Très affectée, Kate Chopin continue néanmoins à écrire des nouvelles, dont l’une des dernières sera « Charlie ».

Né en 1816 à Rennes, il grandit dans un milieu catholique et royaliste. Il s’installe à Paris en 1837 et vit de petits boulots, avant de publier son premier roman en 1841. Deux ans plus tard, il publie sous le pseudonyme de Sir Francis Trolopp « Les mystères de Londres » qui connaîtront une vingtaine de rééditions. Auteur prolifique, il publie aussi bien des contes fantastiques, des romans de mœurs, des enquêtes policières que des récits historiques. En 1876, il renoue avec la foi catholique et cherchera à réécrire ses œuvres pour les rendre conformes à la morale chrétienne. Son roman le plus célèbre : « Le Bossu », sera, au siècle suivant, adapté à plusieurs reprises au cinéma.

Né en 1836 à Albany (New-York), il s’installe à 17 ans en Californie où il sera professeur, mineur, messager ou journaliste. Auteur de poèmes publiés dans des revues, sa première nouvelle sera publiée en 1863. Cinq ans plus tard, il devient directeur de l’« Overland Monthly ».

En 1870, Bret Harte publie les premiers récits californiens. L’année d’après, il signe un contrat avec « l’Atlantic Monthly » et s’installe sur la côte Est. En 1878, Bret Harte devient consul des États-Unis en Allemagne, puis il s’établit en Angleterre où il décédera en 1902.

Né en 1850 dans le Massachussetts, ce fils de pasteur connut une brève carrière de journaliste avant de se consacrer à la littérature. Auteur de plusieurs courts romans et nouvelles dont « Six to one », il obtint la reconnaissance en 1888 avec « Looking Backward » ou « Cent ans après ».

Des suites de ce succès, Edward Bellamy fonda un journal et milita en faveur des mouvements politiques inspirés par son roman. Vers la fin de sa vie, Edward Bellamy publia une suite aux aventures de Julian West appelée « Equality ». Souffrant depuis l’âge de vingt-cinq ans de la tuberculose, Edward Bellamy finit par en succomber en 1898.